..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
Une fois de plus, j'étais en Corse. Je voulais oublier un peu le thème de la guerre d'Algérie...
Le réalisateur Guy Girard m'a demandé de travailler avec lui sur les Renseignements généraux...
L'histoire du juge tombé amoureux d'une prostituée...
L'exode des Pieds-noirs, fiction et interview mêlées...
Une idée du cinéaste Costa Gavras autour du thème de l'humiliation.
J'ai découvert en écrivant cette série policière les joies d'avoir à se conformer à un "cahier des charges".
Un ouvrage présentant l'histoire de la ville de Montpellier depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
Stephan Markovic, jeune yougoslave en exil devenu garde du corps d'Alain Delon...
Des lycéens Pieds-noirs se jetant corps et âmes dans le combat perdu d'avance des derniers partisans de l'Algérie française...
Je préparais depuis longtemps un ouvrage sur les premières années de la guerre d'Algérie...
En ce temps là, c'était en1977, je croyais qu'écrire un livre était une tâche aisée. Au départ, je devais rédiger une présentation critique de la police française avec Christian Hennion, un ami journaliste à Libération aujourd'hui décédé.
Il a déclaré forfait et je me suis retrouvé seul face à ma machine à écrire (c'était avant l'arrivée des ordinateurs). J'avais réuni des articles de presse, des bouquins et procédé à de nombreux entretiens dont l'un, fort long, avec Pierre Goldman qui fût assassiné deux ans plus tard par un groupe baptisé "Honneur de la police".
Le bouquin n'a pas eu beaucoup
d'échos et la seule publicité dont j'ai bénéficié a été une invitation de Claude Villers dans son émission " Marche ou rêve " à laquelle collaborait mon ami Jean-Louis Millet dit Mimille.
Le titre du livre m'avait été soufflé par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et l'ennemi public numéro Un de l'époque Jacques Mesrine puisque tous les deux, avaient déclaré que la France possédait la meilleure police du Monde.
Ce livre, aujourd'hui épuisé, m'a longtemps servi de carte de visite lorsque je suis devenu journaliste spécialisé dans les questions policières.
"Le titre du livre m'avait été soufflé par le président de la République"