..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
Une fois de plus, j'étais en Corse. Je voulais oublier un peu le thème de la guerre d'Algérie...
Le réalisateur Guy Girard m'a demandé de travailler avec lui sur les Renseignements généraux...
L'histoire du juge tombé amoureux d'une prostituée...
L'exode des Pieds-noirs, fiction et interview mêlées...
Une idée du cinéaste Costa Gavras autour du thème de l'humiliation.
J'ai découvert en écrivant cette série policière les joies d'avoir à se conformer à un "cahier des charges".
Un ouvrage présentant l'histoire de la ville de Montpellier depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
Stephan Markovic, jeune yougoslave en exil devenu garde du corps d'Alain Delon...
Des lycéens Pieds-noirs se jetant corps et âmes dans le combat perdu d'avance des derniers partisans de l'Algérie française...
Je préparais depuis longtemps un ouvrage sur les premières années de la guerre d'Algérie...
La collection "Combien de divisions ?" (allusion à la formule de Staline en 1945 : Le pape, combien de divisions ?) avait l'ambition de présenter des "radiographies détaillées de notre paysage politique contemporain".
Après le Vatican le sida, l'ONU, les associations familiales, c'est vers la police française que son regard s'est dirigé et c'est à moi qu'a été confié le soin de la radiographier.
J'avais de la chance, la police était alors en pleine mutation sous la houlette du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua qui préparait alors son costume de futur Premier ministre du futur président de la République Edouard Balladur. Balladur n'est pas devenu président mais la ré-
-forme policière de Charles Pasqua a survécu. Parmi ses innovations, j'avais mis en valeur la suppression du service des Renseignements généraux chargés de suivre les partis politiques.
Une décision prise non par soucis de démocratisation des RG mais plus prosaïquement parce que les informations qu'ils apportaient dans ce domaine étaient pratiquement les mêmes que celle que l'on trouvait dans les médias.
La rédaction de ce livre m'a amené à faire la connaissance de l'éditeur Jean-Christophe Brochier qui sera à l'origine, dix ans plus tard, de mon premier roman : "Mon colonel".
"J'avais de la chance, la police était alors en pleine mutation..."