..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
Une fois de plus, j'étais en Corse. Je voulais oublier un peu le thème de la guerre d'Algérie...
Le réalisateur Guy Girard m'a demandé de travailler avec lui sur les Renseignements généraux...
L'histoire du juge tombé amoureux d'une prostituée...
L'exode des Pieds-noirs, fiction et interview mêlées...
Une idée du cinéaste Costa Gavras autour du thème de l'humiliation.
J'ai découvert en écrivant cette série policière les joies d'avoir à se conformer à un "cahier des charges".
Un ouvrage présentant l'histoire de la ville de Montpellier depuis sa fondation jusqu'à nos jours.
Stephan Markovic, jeune yougoslave en exil devenu garde du corps d'Alain Delon...
Des lycéens Pieds-noirs se jetant corps et âmes dans le combat perdu d'avance des derniers partisans de l'Algérie française...
Je préparais depuis longtemps un ouvrage sur les premières années de la guerre d'Algérie...
Au cours d'un repas sur la terrasse de ma maison familiale de Montpellier, le réalisateur Guy Girard m'a demandé de travailler avec lui sur les Renseignements généraux.
Il avait lu mon livre grâce à son épouse, Lise Beaulieu que j'avais connue à la faculté de Nanterre en 1967, et voulait en tirer un film. Quelques mois plus tard, nous étions à Toulouse où nous avons passé avec l'équipe de tournage deux semaines en immersion totale dans le Service régional des RG. Munis de cartes d'accès magnétiques, nous
prenions notre service tous les matins à l'hôtel de police et suivions les fonctionnaires dans leurs missions du jour : accompagnement de manifestations, interventions dans un conflit social, filatures de dealers, surveillances de mosquées...
Notre seule contrainte avait été de faire en sorte que les visages de certains policiers et de leurs " cibles " ne soient pas reconnaissables. Il faut dire que nous disposions de l'aval de Yves Bertrand, le patron des RG et de Claude
Guéant alors directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, deux hommes que j'avais beaucoup fréquenté lorsque je m'occupait de la rubrique police de Libération.
Le patron du service régional, Joël Bouchite, qui a succédé depuis à Yves Bertrand, et son adjoint Christian Balle-Andui, nous avaient donc ouvert toutes les portes. Toutes, sauf celle du bureau où se déroulaient les écoutes téléphoniques car le lieu était protégé par le secret défense.