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Alger, les années 2000, l'hiver. Un jeune homme disparaît. « Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite – forte tête, solitaire – reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche. Mais très vite les pistes se brouillent, et l'enquête devient une inquiétante course contre la mort où tous les fantômes d'une époque que l'on croyait révolue ressurgissent. Empruntant au polar certains de ses codes, Adlène Meddi alterne sécheresse de style, dialogues percutants et échappées poétiques, et met en scène des personnages pris au piège d'une ville glauque et fantasmagorique, sur fond de terrorisme, de complot politique, d'illusions perdues et d'amour impossible.
11,5x20,5cm - 160 pages - Prix : 400 DA (Dinars algériens)
Parution : jeudi 03 juillet 2008
« Samedi 31 janvier, 3 heures du matin.
Le cortège des berlines blindées serpentait dans la nuit et le brouillard.
A travers les roseaux muets, suintaient les lumières des phares. Faisceaux jaunes mordant l’obscure vapeur des enfers. Les barrages de police et de gendarmerie dressés sur cette partie du littoral algérois avaient disparu comme par enchantement. Dieu lui-même semblait avoir déserté les trente kilomètres de nuit et de route entre Alger et Zeralda, localité balnéaire ridiculisée par l’hiver.»