..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
La peste soit de celui qui a eu l’idée de lancer un débat sur l’identité nationale. Il m’a perturbé...
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En abandonnant en cours de procès la défense de leur client, Mes Jean-Luc Darrigade et Georges Catala, les avocats de Jean-Michel Bissonnet, savaient qu’ils en interrompraient le cours. Ce faisant, ils ont tenté de sauver ce qui pouvait l’être. Il était en effet peu vraisemblable qu’en quelques jours l’accusé trouve un conseil capable d’assurer au pied levé sa défense dans un dossier aussi complexe. Le complot ourdi par l’accusé avait rompu le lien de confiance indispensable entre eux et leur client.
Mais il leur avait aussi rendu pratiquement impossible la poursuite de sa défense sur les mêmes bases qu’avant l’incident. Il ne leur aurait guère été possible de revendiquer face aux jurés l’honnêteté intellectuelle d’un homme qui venait de reconnaître publiquement avoir tenté de manipuler la justice. Sans parler des soupçons de complicité, au moins intellectuelle, qu’auraient fait peser sur eux les écrits de leur client. Quelque soit le défenseur que désignera Jean-Michel Bissonnet, celui-ci devra remonter une pente raide. Même si le 10 janvier les jurés ne seront plus les mêmes que ceux qui ont assisté au naufrage judiciaire de cette affaire exceptionnelle.