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Le 3 mai, journée de la liberté d'expression, un modeste rassemblement a été organisée devant le siège de la télévision d’Etat à Alger « contre le contrôle global de l'information et de l'expression », à l'appel du groupe Bezzzef (Assez !).
Mon ami Adlene Meddi, journaliste au quotidien El Watan et quelques uns de ses confrères se sont aussitôt retrouvés dans un commissariat, « dernier espace de rencontre aujourd'hui pour toutes les forces du progrès », disent-ils avec leur humour algérois. Le parquet d’Alger a ouvert contre eux une information pour « incitation à un rassemblement non armé ».
La veille de cette manifestation, les comptes Face Book des membres fondateurs de Bezzzaf, Mustapha Benfodil, Adlène Meddi, Kamel Daoud et Chawki Amari, tout comme ceux de plusieurs militants des droits de l'homme algériens, avaient été subrepticement désactivés par Département de renseignements et de sécurité (DRS), c’est à dire les services secrets.
La polémique franco-française concernant le film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchared - qui retrace à sa manière les débuts de la guerre d’Algérie - a quelque peu occulté cette information. Le secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants, Hubert Falco, a, en effet, soumis au Service historique des armées françaises le scénario du film afin de lui demander son avis. Je me permets de regretter que le gouvernement n’ait pas soumis à l’examen des militaires mes romans touchant à la guerre d’Algérie. J’aurais aimé avoir leur avis et cela m’aurait apporté une publicité inespérée.