..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
La peste soit de celui qui a eu l’idée de lancer un débat sur l’identité nationale. Il m’a perturbé...
Au sein de la boulimie législative qui sévit s’est glissé un projet de loi autorisant les jeux d’argent...
Pour avoir qualifié de « délation » une enquête sur l’aménagement du littoral de la Corse réalisée par...
« On est dans un monde où tout se sait. La notion de secret d’état n’existe plus ! » a déclaré...
Le journaliste américain Hank Albarelli vient de publier A terrible mistake, un livre dans lequel il affirme que, pendant les années 50, la CIA aurait expérimenté l’efficacité du LSD comme arme chimique à Pont-Saint-Esprit dans le Gard. Cette information relayée par le web et la revue Les inrockuptibles (mars 2010) m’intéresse fort car je viens justement de terminer la rédaction d’un livre racontant la mystérieuse intoxication collective qui a frappé les habitants de cette petite ville gardoise en août 1951. Une intoxication qui a touché plus d’une centaine de personnes brutalement atteintes de violentes crises d’hallucination. Parmi les hypothèses sur les causes de cette épidémie figurait alors celle d’un retour du « mal des ardents » médiéval causé par l’ingestion d’un champignon, l’ergot de seigle dont le chimiste suisse Albert Hofmann avait réalisé en 1943 la synthèse et qu’il avait baptisé LSD.
J’ai indiqué dans mon ouvrage (Le mal des ardents, à paraître en juin 2010 chez Biro éditeur) que les intoxiqués s’étaient demandé s’ils n’avaient pas été victimes d’expérimentations clandestines et que le fiasco de l’enquête judiciaire n’avait pas été orchestré de manière à dissimuler cette opération…
Hank Albarelli m’affirme que l’affaire de Pont-Saint-Esprit était bien une opération de la CIA dans le cadre d’un projet baptisé « MK/NAOMI ». La solution d’un mystère que je craignais insoluble viendra-t-elle des documents déclassifiés de la CIA qu’il a consultés ? Il me faudra alors écrire Le mal des ardents 2.