..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
Le 21 mai 2011 Francis Zamponi est dédicacer ses livres sur la guerre d'Algérie à la Librairie "...
La pièce en trois actes que je vous propose de lire est inédite. Elle raconte la rencontre, en 1219...
Au milieu de l’agitation médiatique qui entoure les événements de Tunisie, d’Algérie et d'Égypte, je...
Le dossier que les jurés de l’Hérault vont avoir à examiner à partir du 27 septembre au palais de...
Au sein de la boulimie législative qui sévit s’est glissé un projet de loi autorisant les jeux d’argent en ligne. Que cette mesure serve les intérêts de groupes financiers proches du président de la République ne représente pas vraiment une révélation. Par contre, l’argumentation de l’ancien champion d’escrime Jean-François Lamour, devenu député UMP et rapporteur du projet, est intéressante : « Seule une offre légale, attractive, diversifiée et concurrentielle, écrit cet honorable parlementaire, permettra de lutter efficacement contre l’offre illégale qui aura alors tendance à s’assécher. »
Dans le même temps, l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, devenu simple député socialiste, reprend pratiquement les mêmes arguments pour proposer, lui, la vente, sous contrôle de l’Etat, du cannabis.
Foin donc des réticences moralisantes qui avaient justifié la prohibition en France de la pratique des jeux d’argent en dehors de l’atmosphère feutrée des casinos.
Au diable les craintes qu’inspiraient la prolifération de l’usage du cannabis. Soyons réalistes nous exhortent Jean-François Lamour et Daniel Vaillant! Ce que l’Etat ne peut pas empêcher d’exister, qu’il l’autorise !
Notons que cette réponse de bon sens populaire à deux problèmes sociétaux considérés jusqu’ici comme insolubles est loin d’être neuve. Elle n’avait pas échappé à Charles Pasqua qui, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait entériné l’introduction des machines à sous dans des espaces accessibles à tous et envisagé la légalisation de la vente du cannabis sous contrôle de l’Etat.