LES ARTICLES
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3 Novembre 2010

Procès Bissonnet

Second article

Dès les premières heures d’audience, l’affaire Bissonnet s’est transformée, au moins provisoirement...


3 Novembre 2010

Procès Bissonnet

Troisème et dernier article

Le second procès de l’assassinat à Castelnau-le-Lez de Bernadette Bissonnet, pharmacienne en retraite...


3 Novembre 2010

Affaire Bissonnet

Le faux témoignage

« On me dit tatillon. C’est vrai. Tout est classé dans ma tête. De A jusqu’à Z » a lancé devant...


3 Novembre 2010

Affaire Bissonnet

Victimes indirectes

« Papa a fait une connerie mais le fond du dossier n’a pas changé. » Florent, un des deux fils...


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Edito

L'opium du peuple

16 Octobre 2009

Au sein de la boulimie législative qui sévit s’est glissé un projet de loi autorisant les jeux d’argent en ligne. Que cette mesure serve les intérêts de groupes financiers proches du président de la République ne représente pas vraiment une révélation. Par contre, l’argumentation de l’ancien champion d’escrime Jean-François Lamour, devenu député UMP et rapporteur du projet, est intéressante : « Seule une offre légale, attractive, diversifiée et concurrentielle, écrit cet honorable parlementaire, permettra de lutter efficacement contre l’offre illégale qui aura alors tendance à s’assécher. »
Dans le même temps, l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, devenu simple député socialiste, reprend pratiquement les mêmes arguments pour proposer, lui, la vente, sous contrôle de l’Etat, du cannabis.
Foin donc des réticences moralisantes qui avaient justifié la prohibition en France de la pratique des jeux d’argent en dehors de l’atmosphère feutrée des casinos.
Au diable les craintes qu’inspiraient la prolifération de l’usage du cannabis. Soyons réalistes nous exhortent Jean-François Lamour et Daniel Vaillant! Ce que l’Etat ne peut pas empêcher d’exister, qu’il l’autorise !
Notons que cette réponse de bon sens populaire à deux problèmes sociétaux considérés jusqu’ici comme insolubles est loin d’être neuve. Elle n’avait pas échappé à Charles Pasqua qui, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait entériné l’introduction des machines à sous dans des espaces accessibles à tous et envisagé la légalisation de la vente du cannabis sous contrôle de l’Etat.


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