..." autant demander au pape d'avouer avoir rompu son voeux de chasteté " (L'oeil du prince)
Le meurtre du préfet Claude Erignac avait provoqué plus d’émotion qu’aucun des nombreux homicides jamais...
Ces ados qui combattaient le nazisme 1933 – 1945[/couleur]
(La Découverte ...
Pour n’avoir pas fait appel à la force publique afin d’empêcher une manifestation contre la privatisation...
Les débats autour du fichier Edvige, les déclarations de Michèle Alliot-Marie et de François Fillon...
Au sein de la boulimie législative qui sévit s’est glissé un projet de loi autorisant les jeux d’argent en ligne. Que cette mesure serve les intérêts de groupes financiers proches du président de la République ne représente pas vraiment une révélation. Par contre, l’argumentation de l’ancien champion d’escrime Jean-François Lamour, devenu député UMP et rapporteur du projet, est intéressante : « Seule une offre légale, attractive, diversifiée et concurrentielle, écrit cet honorable parlementaire, permettra de lutter efficacement contre l’offre illégale qui aura alors tendance à s’assécher. »
Dans le même temps, l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, devenu simple député socialiste, reprend pratiquement les mêmes arguments pour proposer, lui, la vente, sous contrôle de l’Etat, du cannabis.
Foin donc des réticences moralisantes qui avaient justifié la prohibition en France de la pratique des jeux d’argent en dehors de l’atmosphère feutrée des casinos.
Au diable les craintes qu’inspiraient la prolifération de l’usage du cannabis. Soyons réalistes nous exhortent Jean-François Lamour et Daniel Vaillant! Ce que l’Etat ne peut pas empêcher d’exister, qu’il l’autorise !
Notons que cette réponse de bon sens populaire à deux problèmes sociétaux considérés jusqu’ici comme insolubles est loin d’être neuve. Elle n’avait pas échappé à Charles Pasqua qui, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avait entériné l’introduction des machines à sous dans des espaces accessibles à tous et envisagé la légalisation de la vente du cannabis sous contrôle de l’Etat.